St Hilaire le 16 janvier 2010

1ère sortie club de l'année

Avec :
Yves Terrasse, pelleteur initiateur,
Aymeric Bruno, agréable compagnon,
Michel Charpentier, un solide renfort,
et Antoine Mamia, le rase-motte.


Vous êtes fous d'aller voler avec ce temps, de la neige partout, il n'y a pas de soleil, c'est verglacé, il y a du vent, ça va peler !
Effectivement, les émagrammes sont pessimistes : sud 30km/h en moyenne, avec tendance ouest entre 800 et 1500m, ouest 30 noeuds au-dessus et nord 40 noeuds vers les 5000... On s'en fout, il n'y a pas d'instabilité, on n'ira pas aussi haut ! On a dit sortie GCVL... on sort.

Rdv à Lumbin, 3 pelés et un tondu se retrouvent là. Un retardataire nous rejoindra là-haut.
La manche à air du déco moquette est souvent de travers... c'est peut-être bon au déco sud ?
Daniel, en moto, nous accompagnera au décollage pour voir si nous résistons au froid.

Bien entendu le bus est bloqué en entrée de chemin, on ne passe pas, il va falloir porter les ailes un bon bout !
Premier voyage pour faire la trace dans la neige (50cm environ) jusqu'à la rupture de pente et analyser la situation pour décider.
dépliage des deltaplanes sur la neige du décollage sud de St Hilaire Là, c'est bien alimenté, bien linéaire ; ... OK on va voler.

Nous en profitons pour déconseiller à 2 parapentistes peu expérimentés de décoller dans ces conditions.
Deuxième passage pour porter les ailes, troisième passage pour les harnais, la pelle à neige, la dernière aile.
On piétine un peu à la rupture, puis dessous, on écrase la neige sur quelques mètres.
Ensuite, c'est déjà du sport d’assembler son delta dans cette épaisseur !
Yves a déjà les chaussettes trempées.


Yves Terrasse pelte la neige du décollage sud de St Hilaire
Michel Charpentier déplie son delta sur la neige du décollage sud de St Hilaire

Tant bien que mal, tout est monté. Antoine déjà sur le départ.
Le plus difficile consiste à tourner l'aile dans la neige, face au vent et s'approcher de la pente.
Il décolle dans un bon flux, léger ouest et... ça monte, pas très fort, ça dérive aussi... beaucoup.
Peu importe, il va s'amuser ainsi pendant une heure.
Antoine Mamia se prépare  à décoller en delta dans la neige du décollage sud de St Hilaire  
Un dernier aller/retour me permet de changer de chaussures et de troquer l’anorak pour une polaire moins épaisse.
Il reste à essayer de rentrer dans le harnais, avec les couches supplémentaires de saison, ce n'est pas évident !
Aymeric est en attente d'un moment de calme pour partir, il a du mal à maintenir le trapèze au dessus de la neige (question de taille, Antoine lui se déplaçait confortablement au-dessus de la neige, d'ailleurs il est le seul à coté des 3 nains à pouvoir monter ou descendre une aile du J5 sans faire d'acrobatie : conclusion, il faut toujours avoir un Antoine dans les sorties avec le bus !).
Enfin, je vois le bout de son aile frétiller de plaisir dans son envol.
Les deltaplanes dépliés sur la neige du décollage sud de St Hilaire  
Tourner la mienne dans la neige, avec un vent bien soutenu, n'est pas simple, (merci Yves) mais ensuite, une fois aligné, à peine le temps de se rapprocher de la rupture de pente que ça vole déjà.
Un décollage dans ces conditions, c'est un vrai bonheur !
Quelques tentatives de fermeture du harnais plus tard, je suis déjà en bout de plateau à jouer avec la couche d'air.
Antoine est toujours là-haut. Aymeric, n'aime pas trop rester sur ce plateau et gagne rapidement la zone de non-retour.
  4 deltaplanes dépliés sur la neige du décollage sud de St Hilaire
Yves, après avoir aidé chacun à positionner son aile, inquiet de la lenteur de la sienne, préfère renoncer à décoller.
Il va avoir droit à la corvée de retour, pliage dans la neige, puis portage. Heureusement que son aile est légère et que les traces sont bien faites maintenant !

Après avoir pris un peu d'altitude (50m) et tout au plaisir de retrouver des sensations, je réagis comme un gamin à un appel plus marqué du vario ; je me lance dans un virage très serré comme dans un thermique étroit. Cela fait rigoler Antoine qui d'en haut voit la dégringolade qui s'en suit. Je me retrouve alors au niveau des arbres de la falaise, et là, c'est trop tard, il n'y a plus de remontée possible, le sud ne rentre pas sous le plateau ! Et mieux, vers 500m, en direction de l'atterro, c'est du nord qui est en face !!!
Un posé royal dans la neige, après ce petit vol revigorant, ça fait du bien.

Antoine daignera enfin nous rejoindre et nous alignera un atterrissage grande classe à la Tonio, avec gravure de neige, d'abord avec les doigts, puis... quand il n'arrivera pas à sortir les pieds du harnais, gravure avec tout le reste, c'est à dire la tête, les bras, les jambes, enfin en vrac quoi ! Pas de bobo, pas de casse, la neige ça amorti et ça glisse, mais quelle rigolade, d'ailleurs la vidéo est très explicite !


(avec + de Styl,)   (Aller Hop! Kxss Xs !)
Antoine Mamia se pose en deltaplane dans la neige à Lumbin Entre les deux, mon coeur balance.

C'est le grand écart !
Les pilotes, c'est comme les cochons ...
on sort les pieds avant de se redresser et on rentre le groin ...
(2,7Mo)
vidéos au format DivX 4.12 ... du style Monsieur le Commissaire !
quelle bête !

(2,2Mo)

... plus ça devient vieux, plus ça devient bon !!!
(ou comment ne pas se faire traiter de Brel).


Ensuite FDM(*) nous rejoindra chez Vanessa et Alexandre, épouse et fils d'Aymeric où nous sommes accueillis, réchauffés, abreuvés, nourris comme des rois. C'était donc la sortie bolognaise.
Douce la blanche et joueuse chienne, a tout de suite repéré Antoine comme étant le plus marrant du groupe et l'a longtemps accaparé.
La soirée c'est terminée fort tard.

M.C. (**)

mise en ligne : 18 janvier 2010.
(*) François-Dominique Menneteau
(**) Michel Charpentier)